L’énucléation consiste pour le chirurgien ophtalmologiste à extraire un œil malade, accidenté ou mutilé. Les muscles sont sauvegardés et le spécialiste pose un implant intra-oculaire afin de supporter une prothèse. Cette dernière, élaborée par un prothésiste ou oculariste, permet alors de remplacer l’œil perdu. Le patient, quel que soit le traumatisme encouru, n’hésite généralement pas à s’adapter à cet appareillage. L’expertise des fabricants, l’aspect esthétique recherché ainsi que la préservation de leur santé demeurent les principales raisons du recours à la prothèse.
Des laboratoires expérimentés et innovants
Une prothèse oculaire est fabriquée sur mesure par des ocularistes dans des laboratoires expérimentés. Ils réalisent à la main un travail minutieux. Les hôpitaux, ophtalmologistes et opticiens dirigent leurs patients vers les centres d’adaptation de qualité comme celui du groupe Dencott. Concernant ce laboratoire, il sera conseillé de voir ce site pour plus d’infos. L’ensemble de la chaîne de fabrication est surveillé pour éviter toute erreur. Les prothèses sont fabriquées à partir d’une résine bicompatible, brillante et surtout très résistante. Cette matière ressemble au verre mais apparaît au patient comme beaucoup plus légère et robuste. De plus, ce dernier ne peut s’angoisser à l’idée de perdre l’appareillage : par la pression des paupières et la circulation des larmes, il ne risque pas de s’extraire de l’orbite oculaire.
Trois types de prothèses sont à envisager suivant les cas. En général les prothèses mobiles sont destinées aux patients ayant subi une énucléation. Le verre scléral est posé directement sur l’œil atrophié ou détérioré. Les épithèses ont pour but au contraire de combler un vide orbitaire. Ces trois alternatives sont intégralement prises en charge par la Sécurité Sociale.
Des causes diverses à la perte de l'œil ou à un organe atrophié
La prothèse permet d’atténuer l’ultime désagrément dont est victime la personne concernée et d’éviter le regard des autres. Le recours à ce type d’appareillage oculaire a lieu parfois dès le plus jeune âge dans le cas des malformations congénitales. Il compense par exemple l’asymétrie lorsque l’enfant est atteint de microphtalmie unilatérale ou bilatérale. Cette maladie se nomme également le « petit oeil ». La prothèse évite surtout la différence de taille entre les deux yeux considérant que la croissance de l’œil induit celle du visage et de l’orbite oculaire. Le colobome est une autre anomalie du développement oculaire et l’anophtalmie demeure une malformation extrêmement rare pour laquelle l’enfant naît sans globe oculaire. Elle touche un nouveau-né sur 100 000.
Par ailleurs, cette lentille en résine peut être posée après une maladie inflammatoire ou une intervention chirurgicale qui aurait été suivie de complications. Dans ce dernier cas, il s’agit par exemple d’un œil opéré à diverses reprises et devenu douloureux. Une quelconque souffrance oculaire ou un œil inesthétique peut avoir été provoqué par des difficultés à guérir d’un glaucomenéo-vasculaire, d’un herpès, d’un cancer de la rétine ou d’une autre tumeur oculaire.
Enfin la prothèse demeure parfois indispensable après une bagarre, un accident domestique, de la route ou du travail.